法刊:中国抢了法国的非洲白馒头

来源:百度文库 编辑:超级军网 时间:2024/05/04 09:03:45
法国《观点》杂志文章,原题:中非的黄金婚礼  在喧闹的危机中,主宰我们星球的各路神仙似乎都站着不动,保持沉默。然而中国这位巨人,它没有崩溃,而是有条不紊地、大规模向非洲蔓延,向整个非洲蔓延。

    如今的中非关系,就像是哥伦布手中的鸡蛋,需要磕两头才能消除我们对它的偏见,并正视这个越来越不是空想的幻想。非洲作为一个大陆,曾是“封闭”的。至于中国,它给非洲提供的资产和投资则不容低估。目前有100万华人在非洲,中非之间每年还有千亿美元的贸易,和平“入侵”似乎已拉开帷幕。

    说“非洲上错跑道了”,这是陈词滥调。尽管“愚昧”或“后殖民”这样的概念仍然在我们脑海中牢牢存在,然而在过去10年中,非洲确实“起来”了,每年以3倍于欧元区的平均增长速度在发展。

    显然,(非洲)这座现在和未来的“金矿”让中国兴奋。北京目前已从非洲进口了将近20%的消费用石油。中非还有着长期的采矿合同。作为回报,中国帮非洲建设公路、铁路、水、电、港口、医院、体育场馆以及豪华住宅。

    对于这样的征服,中国手里握着3个法宝。首先,人力资源。比如输出一些银行家、医生和工程师。更重要的是零零碎碎、成千上万的劳动力,这些人中有人盖起了杂货店、干起车行或卖起油条。中国一直为本国数以百万计的贫困人口伤脑筋,如今再次掀起自救运动,鼓励他们奔向非洲。第二个法宝,“玩世不恭”却很有效:中国并不在意它的伙伴国家是否实行“善政”或采取西方民主,对所有非洲执政者提供给它的一切“照单全收”。最后一张“王牌”,是中国以国家财政储备为基础,保证了48个非洲国家在国际货币基金组织或世贸组织中对不合理贷款的困扰得以缓冲。如果说在过去5年中,中国领导人多次出访,足迹遍及非洲国家,这可不是出国旅游。除了获得原料这样的辉煌成就,还有着重大政治影响,在联合国里,中国现在更多指望的是非洲国家的支持,而非法国的。

    一些明智的人认为,中国的“进攻”唤醒了非洲大陆并促使投资在全世界的开放化。当然,也有一些法国人认为,中国抢先吃了他们的白馒头。可是,在非洲的中国人既不大规模学习英文、法文或非洲语言,也不与当地人通婚联姻,更不用说生活习惯格格不入!这样下去,谁能知道到20年后,非洲能否会成为“(中国)天子”的臣子呢?▲(唐颐译) 来源:环球时报法国《观点》杂志文章,原题:中非的黄金婚礼  在喧闹的危机中,主宰我们星球的各路神仙似乎都站着不动,保持沉默。然而中国这位巨人,它没有崩溃,而是有条不紊地、大规模向非洲蔓延,向整个非洲蔓延。

    如今的中非关系,就像是哥伦布手中的鸡蛋,需要磕两头才能消除我们对它的偏见,并正视这个越来越不是空想的幻想。非洲作为一个大陆,曾是“封闭”的。至于中国,它给非洲提供的资产和投资则不容低估。目前有100万华人在非洲,中非之间每年还有千亿美元的贸易,和平“入侵”似乎已拉开帷幕。

    说“非洲上错跑道了”,这是陈词滥调。尽管“愚昧”或“后殖民”这样的概念仍然在我们脑海中牢牢存在,然而在过去10年中,非洲确实“起来”了,每年以3倍于欧元区的平均增长速度在发展。

    显然,(非洲)这座现在和未来的“金矿”让中国兴奋。北京目前已从非洲进口了将近20%的消费用石油。中非还有着长期的采矿合同。作为回报,中国帮非洲建设公路、铁路、水、电、港口、医院、体育场馆以及豪华住宅。

    对于这样的征服,中国手里握着3个法宝。首先,人力资源。比如输出一些银行家、医生和工程师。更重要的是零零碎碎、成千上万的劳动力,这些人中有人盖起了杂货店、干起车行或卖起油条。中国一直为本国数以百万计的贫困人口伤脑筋,如今再次掀起自救运动,鼓励他们奔向非洲。第二个法宝,“玩世不恭”却很有效:中国并不在意它的伙伴国家是否实行“善政”或采取西方民主,对所有非洲执政者提供给它的一切“照单全收”。最后一张“王牌”,是中国以国家财政储备为基础,保证了48个非洲国家在国际货币基金组织或世贸组织中对不合理贷款的困扰得以缓冲。如果说在过去5年中,中国领导人多次出访,足迹遍及非洲国家,这可不是出国旅游。除了获得原料这样的辉煌成就,还有着重大政治影响,在联合国里,中国现在更多指望的是非洲国家的支持,而非法国的。

    一些明智的人认为,中国的“进攻”唤醒了非洲大陆并促使投资在全世界的开放化。当然,也有一些法国人认为,中国抢先吃了他们的白馒头。可是,在非洲的中国人既不大规模学习英文、法文或非洲语言,也不与当地人通婚联姻,更不用说生活习惯格格不入!这样下去,谁能知道到20年后,非洲能否会成为“(中国)天子”的臣子呢?▲(唐颐译) 来源:环球时报
法国占了一百多年 ,怎么轮也轮到中国了把。
非洲不是白馒头!是黑馒头!
王侯将相,宁有种乎!天下向来有能者据之!
在非洲的中国人既不大规模学习英文、法文或非洲语言,也不与当地人通婚联姻,更不用说生活习惯格格不入!这样下去,谁能知道到20年后,非洲能否会成为“(中国)天子”的臣子呢?▲(唐颐译) 来源:环球时报

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把人家黑叔叔搞得都说英语,法语了。
怎么着,要倒打一耙了。。。
法失其鹿,华者得之
找出几个能说马格里布阿哈伯语的法国人和斯瓦西里语的英国人我们围观一下
法国人太酸了
没有狮豹的雄心就去当豺狗,没有豺狗的爪牙就去当秃鹫,法国已经堕落到嫌秃鹫吃的不好不愿当就成为讨厌苍蝇在一边嗡嗡嗡

滑铁卢之后再无法国
非洲最大的麻烦就是成天有帮外国人企图替他们决定该怎么发展。
这个也算是“粪青”了吧~~~~~~~;P
这是法国人写的?
法国人的主食不是法式面包吗?什么时候要用白馒头指代自己的利益?
脑残的法国人。
中国人去非洲干嘛还要学英文。SB


老外常用koutou,din-ho,tofu来形容中国,
他们以为中国人就吃白馒头,我们中国人有几个真正知道法式面包是什么?
店里卖的法式面包有多少是真的?不过我们可以去查一下勒泼安,好像是4月23日的,
我佛肮塞不好,看不大懂pain blanc到底是白面包还是白馒头。
Publié le 23/04/2009 N°1910 Le Point

L'éditorial de Claude Imbert - Chine-Afrique : noces d'or
Claude Imbert

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Dans le remue-ménage de la crise, les grands seigneurs de la planète se tiennent encore cois. Mais il est un géant-la Chine-dont, déjà, les ambitions s'étalent. Sans fracas, méthodiquement, massivement, elle aborde l'Afrique, toute l'Afrique, avec un appétit d'ogre. D'un ogre patient, chéri par l'Histoire.

Chine-Afrique : comme pour l'oeuf de Christophe Colomb, il suffit d'effriter aux deux bouts nos préjugés pour faire tenir debout cette chimère de moins en moins chimérique. Car l'Afrique, en tant que continent, « décolle ». Quant à la Chine, elle dispose, pour l'investir, d'atouts encore sous-estimés. On trouve aujourd'hui un million de Chinois en Afrique. Et, entre l'Afrique et la Chine, 100 milliards annuels de dollars d'échanges. L'invasion pacifique a commencé.

« L'Afrique est mal partie. » C'est à ce vieux cliché qu'avec ignorance ou dépit postcolonial nous restons rivés. Or, depuis une dizaine d'années, elle « part ». Son taux de croissance moyen y avoisine par an 5 %, soit trois fois plus que la croissance moyenne de la zone euro. C'est d'abord la manne pétrolière qui nourrit cette envolée. Et qui fit, ainsi, d'un paralytique du continent-l'Angola-un athlète de la croissance. Certes, la baisse du prix du pétrole et des matières premières ralentit aujourd'hui cet essor, mais l'Afrique subira moins que nous la contagion de la crise financière. Elle n'en a certes pas fini avec les conflits ethniques, mais ils tendent à s'apaiser. Ici ou là-pas partout, hélas !

C'est évidemment son pactole actuel-et futur-qui excite la Chine. Pékin, affamé de pétrole, importe déjà d'Afrique près de 20 % de sa consommation. Et submerge le continent de contrats miniers à long terme, dont le plus important avec le riche Zaïre et son Katanga. En échange, il construit des routes, chemins de fer, réseaux d'eau et d'électricité, ports, hôpitaux, stades... et des résidences somptuaires pour les ministres complaisants.

Pour cette conquête postcoloniale, la Chine aligne un triplé d'atouts qui n'appartiennent qu'à elle. D'abord, son capital humain. Elle exporte quelques banquiers, médecins et ingénieurs, mais surtout, et au coup par coup, des dizaines de milliers de manoeuvres asservis à des conditions plus que spartiates. D'aucuns, leur office accompli, s'établissent en épiciers, garagistes ou vendeurs de beignets. La Chine, qui s'inquiète des millions de misérables errant encore dans ses propres campagnes, encourage cet exutoire.

Deuxième atout, cynique mais efficace : la Chine néglige la « bonne gouvernance » de ses hôtes et le souci démocratique prisé par l'Occident . Tous les despotes lui conviennent pourvu qu'ils lui sourient.

Enfin, dernier « joker », l'Etat chinois, assis sur ses réserves financières, garantit à 48 Etats d'Afrique noire des prêts léonins qui se soucient comme de colin tampon des normes du FMI ou de l'OMC. Si, en cinq ans, le président chinois Hu Jintao a visité, en 4 voyages, 18 Etats africains, ce ne fut pas pour le tourisme. Outre les acquis empochés dans la vaste foire d'empoigne des matières premières, la Chine peut déjà compter à l'Onu plus de soutiens africains que la France...

Comment réagissent les Français ? Certains, avec un sage fatalisme, constatent que l'offensive chinoise éveille le continent et l'ouvre aux investissements du monde entier. Ces concurrences nouvelles n'empêchent pas des groupes français-tel Bolloré-d'y prospérer, voire d'y élargir leur emprise. Et puis, bien sûr, il reste à la France le privilège de la francophonie et les cousinages, décriés mais fructueux, de la « Françafrique » : on ne jette pas le manche après la cognée, ni l'oncle Bongo après l'autodafé colonial...

D'autres Français sont moins enclins à la bienveillance. Ils croient que les Chinois mangent leur pain blanc le premier. Contre eux, des révoltes locales se sont levées au Zimbabwe, en Ethiopie, au Congo. Les matrones de Cotonou ou de Dakar déblatèrent le petit commerce chinois. L'Angola commence de broncher devant les prétentions de Pékin. La presse africaine gronde de plus en plus. Et l'Etat français découvre que, dans l'aide française à l'Afrique, le contribuable enrichit, par le truchement des appels d'offres... la mainmise chinoise. Entre les Chinois-qui n'apprennent en masse ni l'anglais ni le français-et les Africains, pas de mariages et peu de connivences individuelles ! Bref, attendons : on ne saura guère que dans vingt ans ce que l'Afrique réserve aux fils du Ciel.

Voyons, en tout cas, que, dans le monde, les conquêtes nouvelles n'obéiront pas à nos critères bénins. Elles se feront selon d'éternelles lignes de force : par la démographie, la volonté hégémonique, le courage, le travail et le temps. En Afrique, ce temps-là ne sied pas aux cigales. Il sied aux fourmis, et la Chine a ce qu'il faut.

老外常用koutou,din-ho,tofu来形容中国,
他们以为中国人就吃白馒头,我们中国人有几个真正知道法式面包是什么?
店里卖的法式面包有多少是真的?不过我们可以去查一下勒泼安,好像是4月23日的,
我佛肮塞不好,看不大懂pain blanc到底是白面包还是白馒头。
Publié le 23/04/2009 N°1910 Le Point

L'éditorial de Claude Imbert - Chine-Afrique : noces d'or
Claude Imbert

Vos outils
Imprimez Réagissez Classez
      
Dans le remue-ménage de la crise, les grands seigneurs de la planète se tiennent encore cois. Mais il est un géant-la Chine-dont, déjà, les ambitions s'étalent. Sans fracas, méthodiquement, massivement, elle aborde l'Afrique, toute l'Afrique, avec un appétit d'ogre. D'un ogre patient, chéri par l'Histoire.

Chine-Afrique : comme pour l'oeuf de Christophe Colomb, il suffit d'effriter aux deux bouts nos préjugés pour faire tenir debout cette chimère de moins en moins chimérique. Car l'Afrique, en tant que continent, « décolle ». Quant à la Chine, elle dispose, pour l'investir, d'atouts encore sous-estimés. On trouve aujourd'hui un million de Chinois en Afrique. Et, entre l'Afrique et la Chine, 100 milliards annuels de dollars d'échanges. L'invasion pacifique a commencé.

« L'Afrique est mal partie. » C'est à ce vieux cliché qu'avec ignorance ou dépit postcolonial nous restons rivés. Or, depuis une dizaine d'années, elle « part ». Son taux de croissance moyen y avoisine par an 5 %, soit trois fois plus que la croissance moyenne de la zone euro. C'est d'abord la manne pétrolière qui nourrit cette envolée. Et qui fit, ainsi, d'un paralytique du continent-l'Angola-un athlète de la croissance. Certes, la baisse du prix du pétrole et des matières premières ralentit aujourd'hui cet essor, mais l'Afrique subira moins que nous la contagion de la crise financière. Elle n'en a certes pas fini avec les conflits ethniques, mais ils tendent à s'apaiser. Ici ou là-pas partout, hélas !

C'est évidemment son pactole actuel-et futur-qui excite la Chine. Pékin, affamé de pétrole, importe déjà d'Afrique près de 20 % de sa consommation. Et submerge le continent de contrats miniers à long terme, dont le plus important avec le riche Zaïre et son Katanga. En échange, il construit des routes, chemins de fer, réseaux d'eau et d'électricité, ports, hôpitaux, stades... et des résidences somptuaires pour les ministres complaisants.

Pour cette conquête postcoloniale, la Chine aligne un triplé d'atouts qui n'appartiennent qu'à elle. D'abord, son capital humain. Elle exporte quelques banquiers, médecins et ingénieurs, mais surtout, et au coup par coup, des dizaines de milliers de manoeuvres asservis à des conditions plus que spartiates. D'aucuns, leur office accompli, s'établissent en épiciers, garagistes ou vendeurs de beignets. La Chine, qui s'inquiète des millions de misérables errant encore dans ses propres campagnes, encourage cet exutoire.

Deuxième atout, cynique mais efficace : la Chine néglige la « bonne gouvernance » de ses hôtes et le souci démocratique prisé par l'Occident . Tous les despotes lui conviennent pourvu qu'ils lui sourient.

Enfin, dernier « joker », l'Etat chinois, assis sur ses réserves financières, garantit à 48 Etats d'Afrique noire des prêts léonins qui se soucient comme de colin tampon des normes du FMI ou de l'OMC. Si, en cinq ans, le président chinois Hu Jintao a visité, en 4 voyages, 18 Etats africains, ce ne fut pas pour le tourisme. Outre les acquis empochés dans la vaste foire d'empoigne des matières premières, la Chine peut déjà compter à l'Onu plus de soutiens africains que la France...

Comment réagissent les Français ? Certains, avec un sage fatalisme, constatent que l'offensive chinoise éveille le continent et l'ouvre aux investissements du monde entier. Ces concurrences nouvelles n'empêchent pas des groupes français-tel Bolloré-d'y prospérer, voire d'y élargir leur emprise. Et puis, bien sûr, il reste à la France le privilège de la francophonie et les cousinages, décriés mais fructueux, de la « Françafrique » : on ne jette pas le manche après la cognée, ni l'oncle Bongo après l'autodafé colonial...

D'autres Français sont moins enclins à la bienveillance. Ils croient que les Chinois mangent leur pain blanc le premier. Contre eux, des révoltes locales se sont levées au Zimbabwe, en Ethiopie, au Congo. Les matrones de Cotonou ou de Dakar déblatèrent le petit commerce chinois. L'Angola commence de broncher devant les prétentions de Pékin. La presse africaine gronde de plus en plus. Et l'Etat français découvre que, dans l'aide française à l'Afrique, le contribuable enrichit, par le truchement des appels d'offres... la mainmise chinoise. Entre les Chinois-qui n'apprennent en masse ni l'anglais ni le français-et les Africains, pas de mariages et peu de connivences individuelles ! Bref, attendons : on ne saura guère que dans vingt ans ce que l'Afrique réserve aux fils du Ciel.

Voyons, en tout cas, que, dans le monde, les conquêtes nouvelles n'obéiront pas à nos critères bénins. Elles se feront selon d'éternelles lignes de force : par la démographie, la volonté hégémonique, le courage, le travail et le temps. En Afrique, ce temps-là ne sied pas aux cigales. Il sied aux fourmis, et la Chine a ce qu'il faut.
总之一句话,帝国主义分子在海岸线上架起几门大炮就可以占据整片非洲大陆的日子一去不复返了!:victory:
黑非洲到底要走什么路才能起飞,这真是一个很大的问题,不一定
出四小龙,但是至少小康,或者出几个南非经济水平的支柱国家带动
其它国家,但是就是尼日利亚这样祖宗积德的石油国,也乱得了得。
没几个人深入研究黑非洲政经战略,至少在国际上声音很轻,在中国好像
几乎没有